« Les supermarchés coopératifs et participatifs » peuvent-ils combattre les monopoles locaux ? (détail ici)

Au plan judiciaire, bien sur que non : ces monopoles sont « de fait », rarement explicités par un accord formel qu’en tout état de cause la coopérative n’est pas en moyen de se procurer. Au plan de l’information et de la communication, en particulier sur les réseaux sociaux, ils ont quelques faibles moyens d’informer et de susciter un courant de sympathie locale qui peut faire réfléchir, parfois, les élus.

Ces moyens sont principalement :

  • la possibilité de lister les « obstructions de fait », les « réunions interdites au dernier moment, », les obstacles multipliés, les refus formalisés sous des prétextes qui changent au cours du temps, etc.
  • la possibilité de pointer les « différences de traitements » entre une entreprise privée bénéficiant d’une publicité dans les organes territoriaux, les plans d’aménagement et le refus de ce même traitement à son encontre, la privatisation de fait d’un événement public, etc.
  • la possibilité d’interpeller les citoyens sur les facilités accordées à des intérêts privés et des entraves placées devant une initiative citoyenne.

Ce dernier point peut bien entendu jouer « contre » : les équipes élues peuvent tout à fait se flatter de favoriser les initiatives lucratives privées et de bloquer les initiatives collectives sans but lucratif.